[1] Marie Cordié Levy a publié une série d’articles pour des revues en ligne (Transatlantica, E-Rea, Sillages critiques, TK 21, magazine du Jeu de Paume), contribué à des ouvrages collectifs et est l’auteur de deux livres sur l’autoportrait en photographie. Elle applique aux photographies la théorie de la micro analyse définie par l’historien Carlo Ginzburg, ce qui lui permet de les recontextualiser afin d’en approfondir la lecture.
[2] Rochat- Cenise, Charles, Jaques Balmat du Mont-Blanc, Paris, éditions Malfère, 1929.
[3]
- François Brunet et Bronwyn Griffith, Visions de l’Ouest, photographies de l’exploration américaine, 1860-1880, Musée d’art américain de Giverny, Terra Foundation for American Art, Giverny, 2007.
- Rick Dingus, The Photographic Artifacts of Timothy O’ Sullivan, Albukerque, university of New Mexico, 1982.
- Mark Klett and all: Second View and the RSP (Rephotographic Survey Project), Albukerque, 1984.
[4] Horace-Benedict de Saussure tint un journal ethnographique, botanique, médical et géologique méticuleux de toutes ses découvertes lors de ses ascensions dans le massif du Mont Blanc. On peut en consulter le condensé dans : Horace-Benedict de Saussure, Premiers voyages au Mont Blanc. Gravures de Marc Théodore Bourrit et d’artistes du temps, réunies par André Walhl, Paris, Club des libraires de France, 1956.
[5] Voici les lieux photographiés (Les chiffres renvoient aux pages du livre):
Les glaciers de Bionnassay, 22, du Géant, 45-46, du Tour, 49, des Bossons, 30-31.
Les aiguilles, Verte, 36-37, du Midi, 40, du Goûter, 43, du Diable 56-57, et du Chardonnet, 28.
Les dents du Géant 63 et du Requin 58-59.
Les pics Tennerverge, cirque de Sixt-fer-à-cheval, 91.
Les sommets du Mont Blanc, 74-75, du Buet Vallorcine, 82-83, du Mont Blanc du Tacut 70-71.
Les combes d’Anterne Sixt, 78-79.
Les crevasses du glacier de Taconnaz, 55, le torrent de Sales, 90.
[6] Marcel Proust, Les plaisirs et les jours, Paris, Gallimard, 2015, 79 cité in Luzius Keller, Marcel Proust sur les Alpes, Genève, éditions Zoé, 2003, 90.
[7] Timothy O’ Sullivan aussi se faisait le témoin de la désertification de l’ouest avec des habitats indiens troglodytes vides photographiés sous un angle dramatique — les tribus indiennes avaient été décimées presque entièrement quand il arriva sur place — et des éclaireurs indiens allongés face contre terre comme s’ils étaient déjà morts. Voir à ce sujet l’excellente analyse de François Brunet dans ibid.